En tant que parent j’essaie d’être parfaite, de prévoir les coups, de deviner ce que mes filles ressentent, de deviner ce dont elles ont besoin. J’essaie d’affronter mes peurs pour ne pas leur transmettre, d’être douce, compréhensive et aimante tout le temps. Pour être bien franche, j’échoue souvent, presque tout le temps et alors je m’en veux de ne pas être capable d’être parfaite.
Pourtant mes parents je les aime imparfaits, en évolution. Mais ce n’est malheureusement pas le cas de plusieurs personnes que je connais qui, je crois, se sentent blessées par l’imperfection de leurs parents. Enfin, disons que je sais que certaines de ces personnes, ou encore plusieurs adultes, compensent d’une certaine façon pour ces blessures ou manquent provenant supposément de leur enfance. Oui, certaines fuient dans les drogues et alcool, d’autres en se dévouant pour leurs propres enfants, d’autres dans la nourriture, ou encore dans l’amour dépendant ou contrôlant.
Quoi qu’il en soit je crois que chaque enfant en vieillissant est le seul capable de prendre en charge ses besoins, ses peines, ses envies, ses craintes. Cette réflexion sur certains de mes amis et en pensant à mes enfants, qui un jour seront adultes, m’a inspiré cette pensée:
D’ici là je continue à faire de mon mieux en retenant que je ne suis pas parfaite pour moi et encore moins pour les autres et que c’est en prenant soin de mon enfant intérieur que je serai meilleur pour mes propres enfants.
Par : Claudine Pelletier, Coach Beachbody, NutriActif.